Éditorial et humeur

Les volailles de Bresse sont les Rolls des volailles, paraît-il. Pour l’anniversaire d’un ami, allons-y, j’ai voulu en avoir en cœur net en achetant un véritable poulet de Bresse chez un boucher très prisé de la capitale. Le poulet est, bien sûr, pesé entier, avec tête avec ses plumes blanches, pattes bien bleues et abats, ce qui augmente considérablement son prix au kilo de partie comestible. Franchement, ce poulet, simplement rôti, valait vraiment son prix.

Les moules de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel bénéficient, depuis 2011, de l’appellation d’origine protégée : on les reconnaît évidemment et en premier lieu à l’étiquette sanitaire qui doit figurer en évidence sur l’étal, mais aussi à leur aspect charnu, à leur coquille lisse et foncée, ainsi que leur saveur légèrement sucrée à la dégustation. Ce mollusque figure parmi les aliments les plus riches en fer, calcium, zinc et sélénium et se prête à toutes les fantaisies culinaires.

Qui se souvient des Danerolles, cette pâte à croissants à cuire à la maison ? Ils ont disparu et ne subsiste plus que la publicité archivée sur le site de l’Ina… Les nostalgiques trouveront encore les croissants Croustipate au rayon frais de quelques grandes ou moyennes surfaces.

Tel a été un des slogans de Cacolac ®. Ou même : Cacolac, soif de pleine forme ; Cacolac, la boisson de notre génération ; Cacao un jour, cacao toujours !, etc.
Encore une marque pleine de nostalgie de l’enfance : sur la route des vacances, pendant notre traversée d’est en ouest de la France, dès que les cafés avaient du Cacolac ®, nous savions que nous approchions de la côte atlantique. Tout ça, bien avant que les Guignols de l’Info ironisent sur Jean-Pierre Papin dont ce serait la boisson favorite.
La recette de Cacolac ® est restée inchangée et secrète depuis sa fondation en 1954. Son inimitable goût vient de la durée de stérilisation pour transformer le sucre en caramel, ce qu’on appelle la réaction de Maillard.

Prisunic, ça nous paraît hier et, pourtant, cette enseigne a disparu voilà douze ans déjà, en 2003. Le numéro 14 de la revue “Schnock”, consacré à Jacques Dutronc (les fans ne le manqueront pas), se penche, sous la plume de Christophe Ernault, sur le Top 15 des enseignes disparues d’hypermarchés. Que de souvenirs !

Que faire à manger pour les fêtes ? Les magazines regorgent d’idées et de photos à nous faire saliver. Chaque année, une nouveauté émerge et se perd un an ou deux plus tard ? Je me suis toujours méfiée des modes, même en matière gastronomique. Sans négliger les innovations, je serais assez favorable aux indémodables qui se marient si bien avec ces fêtes, par essence, traditionnelles.

Invitée par Maggi France le 14 octobre dernier, j’ai eu la chance de participer à un atelier culinaire entre blogueuses de choc, toutes aussi sympathiques et dynamiques les unes que les autres. Il s’agissait d’explorer ensemble les possibilités et les atouts produit Maggi® : Cœur de bouillon®. Allons-y !

Les clémentines aussi sont des mandarines sans pépins et ça n’étonne plus personne. Alors, pourquoi pas les raisins sans pépins, apparus sur nos marchés voici quelque quatre ou cinq ans ? L’Institut national de la recherche agronomique, l’Inra, cultive à Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier, de nouvelles variétés de fruits où les raisins sans pépins ont été obtenus par hybridation dans les années 1990. Attention, et c’est l’essentiel, il ne s’agit pas d’un organisme génétiquement modifié (OGM).

La Fête de la gastronomie, pour sa quatrième édition, célèbre “l’amour des gestes et des savoir-faire”. Déjà plus de 6 600 évènements prévus dans toute la France et beaucoup à l’étranger, où la gastronomie française est tellement prisé.

Les 26, 27 et 28 septembre prochains, participez et vivez intensément la gastronomie française !

Le champagne ne fait pas toujours l’unanimité et demande à être choisi avec soin, d’où son prix, bien souvent… Et si nous revenions aux apéritifs traditionnels ou à des petits cocktails maison ? Sans être à la tête d’un bar comptant un grand nombre de bouteilles, faites un choix de trois ou quatre boissons qui, judicieusement assemblées, vous donnent un choix suffisant. Et si vous voulez des vins pétillants, ne dédaignez pas les productions locales appelées crémants ou autrement.

Si vous ne dégustez pas le Campari en spritz, optez pour un Campari-Schweppes-orange, le meilleur cocktail ! Un apéritif milanais qui doit figurer dans votre bar d’été. Et boire “allegretto ma non troppo du Campari quand Paris est à l’eau”, rappelez-vous Lilicub et son “Voyage en Italie”…

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Qu’en pensez-vous ? Moi, l’omniprésence de musique en fond sonore des restaurants m’indispose.

N’oubliez pas que dans brunch, il y a lunch, c’est dire que la mode très conviviale et très gourmande du brunch, souvent le dimanche, nous fait manger un véritable déjeuner et non plus un petit déjeuner, même solide.

Voici quelques années qu’on en entend parler, mais l’usage de la fève tonka est encore réservée à quelques professionnels et passionnés. Parfois utilisée en compléments d’autres parfums, elle fait merveille avec du chocolat, voire avec des coquilles Saint-Jacques, mais comme arôme principal d’une glace ou d’une crème anglaise, la fève tonka se révèle unique.

Enfin le printemps et vous irez bientôt chercher vos œufs dans l’herbe tendre… sur votre balcon ou dans votre salon !

Qui l’eût cru ? Facebook sert à tout, même à lutter contre l’inflation. Ainsi, les Cariocas ont créé une page Facebook pour dénoncer tous les abus sur les prix. Suivis des Paulistes, des Salvadoriens et des Brasilienses.

Le soda national brésilien est, enfin, vendu en France. En tout cas, à Paris. Serait-ce le miracle de la Coupe du monde qui incite les grandes surfaces à vendre du “made in Brazil” ?

Ne confondez pas petit suisse avec petit frais, petit filou ou que sais-je encore ? Le petit suisse répond à des normes précises, bien différentes des fromages blancs si bons soient-ils. La confusion est pourtant savamment entretenue par des emballages identiques et, dans les rayonnages, des emplacements tout proches. Attention, ne vous méprenez pas.

Encore un film sur la cuisine et l’amour qu’elle transmet. Voici une jolie romance indienne, dans un climat coloré où le spectateur devine les parfums qui s’en dégagent.
Ce film se joue encore dans de nombreuses salles à Paris et en province, à différents horaires, mais ne le manquez sous aucun prétexte !

Le kaki est présent sur nos marchés en octobre, novembre, décembre et surtout en janvier. C’est encore le moment d’en profiter, mais achetez-le bien mûr, coupez-le en deux et mangez-le à la petite cuiller. Aussi appelé plaquemine de Corée, plaquemine de Chine ou figue caque, le kaki est le fruit du plaqueminier du Japon. En Belgique, on parle souvent de “persimons”. En espagnol, ce mot désigne les kakis à chair ferme (de l’anglais persimmon avec deux m). Le mot “persimmon” vient de “la Perse”.

Un ami d’origine italienne nous a initiés à cette tradition qui doit nous assurer prospérité et bonheur pour toute l’année qui commence. En Italie, pour le Nouvel An, les lentilles sont en effet présentes sur toutes les tables. Une superstition qui veut que l’on offre à la fin de l’année une bourse pleine de lentilles en faisant le vœu que chaque graine se transforme en pièce de monnaie.

Un ami m’a demandé un jour de transmettre son coup de calgon contre la profusion de vinaigre balsamique utilisé à tort et à travers. Un autre s’est plaint de ces décors en forme de virgule en caramel de vinaigre balsamique qui n’apportent rien à un plat. Je ne suis pas loin de partager leur avis…

Oyez, l’Association des brasseurs amateurs de Maule (l’Abam) a inauguré sa brasserie le 16 novembre 2013, dans le froid, mais par un beau soleil. Maule (78580) est une petite commune, dans le canton d’Aubergenville et l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, qui compte presque 6 000 habitants. Lesquels organisent la vie locale, entre autres, depuis peu, en brassant de la bière sous la direction de Jonathan, britannique expérimenté.

Pour relancer l’angélique, les producteurs et plusieurs pâtissiers-confiseurs du Marais poitevin se sont regroupés au sein de l’Association de promotion de l’angélique Niort-Marais poitevin, créée fin 2000.