Marchés

À São Paulo, il n’y a pas que la MASP ou l’auditorium Niemeyer à visiter ou les boutiques de mode à parcourir. Ne manquez sous aucun prétexte le Mercado Municipal Paulistano ou Marcadão. Cet un imposant bâtiment, construit par l’architecte Francisco de Paula Ramos de Azevedo et inauguré le 25 janvier 1933, a été entièrement rénové en 2004. La façade, conçue par Felisberto Ranzini, et les vitraux de l’artiste russe Conrado Sorgenicht (fils) ont été restaurés et une grande mezzanine a été construite sous la direction de l’architecte Pedro Paulo de Mello Saraiva. C’est là que plusieurs brasseries populaires et grouillantes de joyeux clients ont installé des tables communes.

Un des emblèmes du Pays basque, de sa gastronomie et de sa culture, le piment d’Espelette (Ezpeletako biperra en basque), venu d’Amérique du Sud, a été introduit au XVI^e siècle par le navigateur Juan Sebastian Elcano, originaire de Getaria. La plante est d’abord utilisée en médecine puis, très vite, comme condiment et conservateur des viandes. Vers 1650, les graines sont sélectionnées par les paysans, donnant naissance à la variété Gorria, servant à la production du piment d’Espelette. Il se caractérise par des arômes fruités et grillés avec une nuance aromatique de foin coupé et un piquant chaud non-brûlant. Il bénéficie aujourd’hui d’une AOP, appellation d’origine protégée, “Piment d’Espelette-Ezpeletako Biperra”qui limite sa zone de production et impose des règles à suivre pour sa production.

Le samedi, c’est un véritable plaisir d’aller au marché qui longe, d’un côté, le square de la mairie du XX^e arrondissement, de l’autre l’hôpital Tenon. Il se prolonge rue Belgrand jusqu’à l’angle de la rue Pelleport.

Les mardis et vendredis, dans le quartier République à Paris, sur le terre-plein central du boulevard Richard-Lenoir, entre l’avenue de la Jean-Pierre-Timbaud et le rue Oberkampf se tient le sympathique marché Popincourt.

Impossible de faire du tourisme, si culturel soit-il, sans s’imprégner de l’atmosphère des commerces et surtout des marchés. À Londres, en sortant de la Tate Modern, à la station London Bridge, allez donc vous plonger dans l’opulence du très “bobo” Borough Market où vous aurez envie de tout dévorer. Plus au chaud, vous pourrez vous offrir un délicieux repas dans l’un des estaminets qui s’y trouvent ou qui l’entourent.

À Toulouse est une grande ville, peuplée d’environ 442 000 habitants. C’est dire que, pour nourrir tout ce monde, la liste des marchés de Toulouse est longue. De toutes sortes. Couverts, en plein air, bio, spécialisés, quotidiens, hebdomadaires, périodiques, etc.

Après les halles Paul Bocuse à Lyon, un aperçu du marché de São Paulo, voici mon marché de La Rochelle, qui vaut le détour autant que son Vieux Port et son Hôtel de ville.

Le marché central de São Paulo, qui vaut le voyage à lui seul, regorge de fruits extraordinaires dont le Brésil a le secret. Les commerçants vous les font goûter et vous ne savez que choisir…

De retour à Lyon, si le temps s’y prête, arpentez la ville à pied et consacrez une journée aux trésors du parc de la Tête d’Or pour, sur 117 hectares, pour admirer les serres de Madagascar, les flamands roses, les girafes, les biches, etc. Au bout, en sortant du parc, vous trouverez le nouveau musée d’art contemporain.