Le Minipalais du Grand Palais, toujours un des meilleurs

Restaurants - 19 août 14

À l’angle du Grand Palais et du cours de la Reine, le long de de la Seine, c’est bien sûr en terrasse qu’il faut être placé. Un rideau d’arbres l’isole du bruit de la circulation et, entre les tables, les palmiers se fondent dans l’architecture du lieu. Pour goûter à ce privilège, venez déjeuner avant 13 heures ou réservez avant 20 heures le soir. Le jour ne sera ainsi pas encore tombé. À la mi-août, le Minipalais a toujours un goût de “revenez-y”.

Le 19 août 2014, la terrasse est chauffée comme en plein hiver

Toujours les gougères… au fromage à peine perceptible, juste pour le parfum. Et l service toujours aussi agréable et discret à la fois.
La tomate cœur de bœuf en tartare, soupe de tomate ananas est toujours à la carte, mais surmontée d’une “écume de mozzarella”, sorte de crème fouettée. Merveilleusement assaisonnée. Le pain de campagne, avec, est une gourmandise.
Le maquereau cuit au vin blanc, sauce raifort, se révèle d’un goût et d’une présentation irréprochables.

Les alliances du merlan en croûte d’amande sur tétragones mi-cuites et vinaigrette aux câpres sont toujours aussi merveilleuses. De même que le suprême de volaille au vin jaune avec asperges blanches et girolles ne déçoit toujours pas.
Le ris de veau n’est plus préparé en croûte de comté au vin du jaune : selon la carte, maintenant, il est rôti à la cannelle avec une mousseline de petits pois. Je n’ai pas osé goûter.

Les fraises surmontées d’une quenelle de sorbet à l’orange sanguine sur fine meringue, une réussite totale, ferment la marche avec panache !

Et voilà, en route pour une nouvelle dégustation dans ce décor de rêve en 2015.

Le 17 août 2013, c’est devenu un pèlerinage…

Sitôt assis, vous êtes toujours accueillis par les gougères au comté. Faiblement dosé, le comté, pour plus de finesse. La carte des cocktails maison donne à réfléchir. Le Virgin Mojito, sans alcool, m’a fait de l’œil : la menthe fraîche et le citron vert sont copieusement tassés dans le verre avec des glaçons et un peu d’eau pétillante.

L’entrée du jour : une bisque de gambas à la citronnelle et au gingembre. Servie avec une quenelle de crème au centre de l’assiette. Le tartare de thon au sésame sur du guacamole est aussi bon que celui de l’an dernier.

Pour suivre, le saumon à l’unilatéral sur une mousseline de petits pois au gingembre, en quantité juste appropriée pour relever les petits pois sans les “tuer”. Le saumon a gardé son cœur rosé. La volaille rôtie au vin jaune, sur des girolles et une polenta crémeuse aux asperges vertes, fondait en bouche. La polenta bien crémeuse prouve ainsi qu’elle est cuite à la commande, sans attente. Les accompagnements, en quantité suffisante, font réellement partie intégrante du plat.

Le pain perdu “pas pour pour tout le monde”, comme l’indique la carte, évoque plutôt un pudding tiède à la crème aux œufs, riche, mais fondant et les framboises de saison au basilic avec une portion de glace au yaourt terminent ce repas d’exception où tout y est : le décor, le personnel souriant et efficace, tous vos sens sont à la fête.

Rendez-vous en 2014 !

Le 15 août 2012, par une douce torpeur,

nous avons encore testé le velouté d’asperge blanche glacée, mousseline de petit pois à la menthe, toujours frais et délicat, le tartare de thon rouge, guacamole et vinaigrette soja, avant de nous régaler du merlan de ligne en fine croûte d’amande sur tétragone mi-cuite et du burger de magret et foie gras de canard au jus, pommes allumettes. Pour finir, le café gourmand était parfait, tandis que crazy pot aux fruits rouges manquait franchement de fruits (mais pas de chantilly ! point trop n’en faut…).

Une mention spéciale pour le service charmant et l’absence de musique. Ou très basse… Un pur moment de “zénitude”.

En août 2011, le restaurant du Grand Palais avait fait peau neuve depuis quelques mois.

Pour déjeuner, aux beaux jours, réservez sur la terrasse, c’est un enchantement.

L’immense plafond de l’intérieur, les tables suffisamment espacées et la musique à peine perceptible vous procurera, outre le régal de vos papilles gustatives, paix et bien-être. Une grande fenêtre, derrière le bar, donne sur la grande halle du Grand Palais.

La carte signée d’Éric Frechon est merveilleusement exécutée par Stéphane d’Aboville et Olivier Maurey de Ludéric. Le personnel, agréable, vous fait patienter avec une belle et aérienne gougère au comté.

Les plats respectent la saison. En août, le tartare de tomates vertes ou un velouté d’asperges avec une purée de petits pois régaleront vos papilles. En automne, vous apprécierez une tranche de pot au feu de bœuf en gelée relevé d’une sauce au raifort. En toute saison, la spécialité d’Éric Frechon, le ris de veau en croûte de comté au vin jaune vous restera en mémoire.

Les prix sont conformes à la nature des ingrédients, c’est à noter dans un endroit de cette catégorie. Si le ris de veau est naturellement coûteux (37 € en 2013), le prix du tartare de tomate est logiquement plus raisonnable (12 €), de même que celui du velouté de cresson aux œufs de hareng fumés (11 €).

Un repas partagé au Minipalais comptera parmi vos souvenirs de bonnes et belles tables, mais pensez à réserver et téléchargez la carte (qui change régulièrement) sur le site pour vous mettre en appétit…

Le Minipalais

  • Grand Palais
    3, avenue Winston-Churchill
    75008 Paris
    (Métro Champs-Élysées-Clemenceau ou Franklin-Roosevelt)

  • Tél. : 01 42 56 42 42

2 commentaires

Julien 01 sept. 13

Merci pour la revue, c’est à tester d’urgence visiblement !

mariatotal 01 sept. 13

Oui, oui, allez-y ! Autant pour la cuisine que pour l’environnement.

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