Cuisine et gourmandises de France et d’ailleurs
Préparation : 20 min Cuisson : 45 min
Pour 4 personnes
Pouilly-fuissé
Cette recette se fait normalement avec du poisson et des légumes frais, mais, par facilité et pour gagner du temps, je me suis entièrement fournie – lotte et légumes – chez mon marchand de surgelés préféré. C’est dire si ce plat est à la portée de tous.
Épluchez et émincez les oignons (ou utilisez des oignons hachés surgelés).
Faites-les fondre dans un peu de beurre (ou d’huile d’olive) à couvert, sur feu très doux pendant environ 45 minutes, sans qu’ils colorent.
Ajoutez alors la crème fraîche.
Mélangez et mixez. Réservez cette purée.
Pendant la cuisson des oignons, lavez les épinards (si vous n’en avez pris des tout lavés, prêts à l’emploi, ou des épinards surgelés), égouttez-les et laissez-les tomber dans un grand faitout avec 2 noix de beurre.
Remuez et, en 3 ou 4 minutes, ils seront réduits. Ne prolongez pas la cuisson. Transvasez-les, à travers une écumoire, dans un autre récipient et réservez.
Lavez, équeutez et égouttez l’oseille. Coupez-la lanières (à moins d’utiliser de l’oseille surgelée).
Faites-la fondre dans le faitout des épinards avec 2 noix de beurre (ou un peu d’huile) en remuant. Comptez 2 ou 3 minutes au maximum.
Mélangez aux épinards et réservez.
Préchauffez le four à180° (thermostat 6).
Enduisez deux papillotes de papier d’aluminium avec un peu d’huile. Déposez-y les filets de lotte deux par deux, poivrez et refermez les papillotes.
Enfournez 10 minutes (ou un quart d’heure à 200° s’ils sont surgelés).
Beurrer un plat à gratin. Couchez un lit d’épinards à l’oseille.
Lorsque le poisson est cuit, retirez-le des papillotes, égouttez-le et déposez les filets sur les épinards à l’oseille.
Recouvrez avec la purée d’oignons, poivrez et gardez en attente jusqu’à 10 minutes avant de servir.
Saupoudrez de chapelure au dernier moment et faites gratiner 10 minutes à 180°.
Servez immédiatement.
À l’origine, la recette de Serge, ancien chef rochelais des années soixante-dix, utilisait de la barbue ou du turbot, des poissons particulièrement savoureux, mais onéreux et pas toujours présents sur l’étal du poissonnier.