Cuisine et gourmandises de France et d’ailleurs
Préparation : 20 min Cuisson : 20 min
Pour 4 personnes
Haut-poitou rouge
Ici, ce ne sont pas les œufs à la tripe de ma mère, issus des recettes de notre regrettée Ginette Mathiot nationale, mais les œufs à la tripe de mes recettes des Deux-Sèvres, aux échalotes vinaigrées. C’est différent et un poil plus raffiné. Comme vous voyez, rien à voir avec les tripes. Essayez.
Faites durcir les œufs 10 minutes dans l’eau bouillante et passez-les sous l’eau froide avant de les écaler.
Épluchez et hachez assez grossièrement les échalotes.
Préchauffez le four à 200° (thermostat 7).
Faites fondre le beurre dans un plat allant au four (une poêle à deux anses, par exemple, ou un plat en fonte) et ajoutez-y les échalotes.
À défaut d’un plat allant au four, faites fondre les échalotes dans une poêle et transvasez, ensuite, dans un plat à four.
Quand elles commencent à colorer, versez le vinaigre.
Coupez les œufs en deux et disposez-les dans le plat, côté jaune vers le fond, et laissez-les dorer dans le four : veillez à ce qu’ils ne brûlent pas.
Changez-les de côté, faites encore un peu dorer et servez.
Les œufs à la tripe de Ginette Mathiot et du guide culinaire d’Auguste Escoffier, eux, trempent dans une sauce Soubise vinaigrée, autrement dit : faites revenir une belle quantité d’oignons émincés, saupoudrez-les de farine et faites-les épaissir avec du bouillon et une cuillerée à soupe de bon vinaigre de vin. Coupez les œufs durs en rondelles et mélangez-les à la sauce. Avec une salade, c’est un excellent plat du dimanche soir, improvisé avec trois fois rien.
“À l’origine, la préparation des œufs à la tripe seraient typiquement lyonnais (les fines lamelles d’oignons rappellerait le gras double ou ce serait le casse-croûte des tripiers lyonnais), mais se retrouve à Paris.”