Rendez-vous au Repaire de Cartouche

Restaurants - 17 janv. 13

Le Repaire de Cartouche vient encore de faire l’objet d’un très beau papier de François Simon, dans le Figaroscope du 9 janvier… Voilà des années qu’un collègue de travail me l’a fait connaître. C’est dire que ce repaire présente, dans sa partie bistro, une formule de déjeuner tout à fait honnête… 16 euros pour deux plats, 18 euros pour les trois plats. Le soir, bien sûr, la carte, gastronomique, affiche des prix en rapport.

Du chef, Rodolphe Paquin, François Simon dit : “L’une des spécialités de Rodolphe Paquin, c’est la terrine.… Lorsque l’on rentre dans ce genre de spirale, un ciel d’orage ouvre ses entrailles, on a envie d’y monter sabre au clair, de chanter des airs martiaux et de rameuter la foule…” Tout un programme.

Par le froid ce jour de janvier, à l’ardoise figurait une crème de potiron au parmesan. Y trempaient de délicieux croûtons, la ciboulette ajoutait une note piquante, le parmesan ne dominait pas, le tout bien chaud et d’une onctuosité parfaite. La salade aux gésiers confits était plus classique, parfaite.

Le filet de bar cuit sous ses écailles… comprenez du bar cuit sous sa peau. Sur une belle purée de carottes au foie gras, histoire de ne pas abuser de la diététique… Et la poitrine de poulet (le haut de l’aile) à la crème de champignons des bois accompagnés de salsifis était un plat d’hiver assez riche, mais supportable par cette température. Le tout accompagné du gamay du jour.

J’ai sauté le dessert, mais je connais déjà le caillé (lait caillé, du fromage blanc à la faisselle) de Normandie de l’établissement… La prochaine fois, je sauterai l’entrée pour m’en délecter à nouveau.

Ajoutez que seuls les clients assurent le fond sonore de l’établissement et qu’aucune musique, forcément inappropriée, ne vient troubler.

Et n’oubliez pas son petit frère, le Cartouche Café, rue de Bercy, près de la Cinémathèque, à la cuisine peut-être un poil plus contemporaine.

Réécoutez Rodolphe Paquin, dans l’émission de France Inter “On va déguster” du dimanche 2 décembre 2012, à la suite de la parution de son livre, Terrines (photographies de Pierre Javelle, textes Marie-Odile Briet, paru le 3 octobre 2012, éditeur Keribus).

  • 8, boulevard des Filles du Calvaire
    ou 99, rue Amelot
    75011 Paris (Métro Saint-Sébastien-Froissart, Filles du Calvaire, Oberkampf ou Bastille)

  • Tél. : 01 47 00 25 86

  • Fermé dimanche et lundi

Publier un commentaire