Le Pain quotidien

Le Pain quotidien est une chaîne de boulangeries et, surtout, d’espaces de restauration, fondée en 1990 à Bruxelles par Alain Coumont. Vingt-cinq ans plus tard, elle compte environ 200 restaurants dans plus de 20 pays.

Son concept de table d’hôte repose sur la convivialité du partage d’une nourriture saine et biologique. Aucun doute que ce principe a rencontré le succès : les restaurants ne désemplissent pas et, grâce une structure très stricte de contrôle de qualité, les prix, relativement élevés, se justifient. La carte est composée de recettes simples avec des produits frais majoritairement biologiques. Authenticité, simplicité, convivialité et qualité sont les quatre valeurs phares du Pain quotidien.

Le décor respecte partout une charte bien précise, avec des petites tables en bois et une grande table commune au centre. Les meubles de tous les magasins à travers le monde proviennent de Belgique. Le consommateur doit se sentir chez lui dans chaque Pain quotidien. Les boissons chaudes sont toujours servies dans des bols sans céder aux mugs ni aux gobelets en carton angle-saxons.

La carte, elle, varie selon les pays et l’image que l’on s’y fait de la boulangerie à la française. C’est dire que les croissants ou pains au chocolat sont, évidemment, toujours proposés.
À Londres, cependant, vous trouverez des formules de petit déjeuner avec des scones au cheddar, par exemple.

À New York, fait notable, vous y trouverez toute une clientèle studieuse qui consomme en travaillant sur son ordinateur. C’est, en effet, un des rares établissements sans musique tonitruante (à la différence de la chaîne britannique Prêt à manger). Alors, sans vouloir retrouver la France et sa cuisine en voyage, admettez qu’un peu de calme en mangeant, ça repose… En tout cas, c’est difficile d’y répertorier toutes les adresses : il y a des pains quotidien à peu près tous les 300 mètres ! À Soho ont même lieu des ateliers de confection de pain français.

Le premier Pain quotidien date de 1997. Trois magasins seront donc ouverts cette année-là. En 2014, la chaîne américaine Starbucks a même voulu racheter le Pain quotidien, qui a rejeté l’offre pour conserver son indépendance. L’introduction en Bourse n’est pas à l’ordre du jour. La force de l’entreprise est de garder une structure simple malgré la croissance de l’entreprise.

À la lecture de l’entretien que le fondateur donne sur son site du Pain quotidien, vous comprendrez bien son état d’esprit : “Je ne sers pas quelque chose que je ne voudrais pour manger moi-même”, conclut-il.