Cuisine et gourmandises de France et d’ailleurs
Préparation : 15 min Cuisson : 10 min
Pour 4 personnes
Viré-Clessé
Les pleurotes, dont il existe une cinquantaine d’espèces, se développent entre mars et mai, et à nouveau à l’automne sur les troncs et les souches de hêtres, chênes, frênes, ormes, peupliers, en touffes serrées. Plutôt bon marché et facile à laver, ce un champignon permet d’accommoder à peu près tout : viandes, poissons, omelette, etc. Sautés en persillade, voilà, la méthode la plus classique, intemporelle.
Rincez les pleurotes, dans une passoire, sous l’eau froide.
Passez le doigt aux endroits aux endroits qui vous semblent un peu sales.
Égouttez-les et séchez-les dans un torchon propre.
Coupez-les morceaux à peu près égaux.
Épluchez l’ail et l’échalote.
Hachez l’échalote, d’une part, et pressez l’ail dans une presse-ail, d’autre part.
Lavez et essuyez le persil.
Effeuillez-le en gardant les feuilles (le tiges iront très bien dans un potage de légumes) dans un verre.
Avec de bons ciseaux posés verticalement dans le verre, ciselez ces feuilles.
Mélangez-y l’ail pressé et réservez.
Faites fondre le beurre dans une grande poêle à feu vif et versez-y les pleurotes pour les saisir.
En général, j’évite le beurre cuit, mais je fais ici une exception parce qu’il dégage un parfum particulier qui se prête bien à cette préparation. L’huile d’olive est, bien sûr, plus conforme à la diététique.
Retournez délicatement les pleurotes et poursuivez la cuisson à découvert (de façon que l’eau qu’ils dégagent s’évapore) pendant environ 2 ou 3 minutes.
Ajoutez l’échalote hachée et salez.
Laissez encore cuire 8 à 10 minutes en retournant de temps en temps jusqu’à ce que les champignons soient assez dorés.
Poivrez.
Ajoutez l’ail et le persil à la fin, remuez et arrêtez la cuisson.
Servez en garniture ou fourrez-en une belle omelette.
“Saviez-vous que pleurote était du genre masculin ? On dit UN pleurote. Ça ne vient pas naturellement, mais c’est ainsi.”
“Le pleurotus ostreatus et le pleurotus eryngi sont cultivés en Europe, en Amérique et en Asie pour la consommation. Leur culture se fait sur un substrat stérile de déchets végétaux, même à domicile, dans des grands sacs de sciures ou grâce à des kits prêts à pousser. Intéressant : le pleurotus ostreatus contiendrait des substances à haut potentiel anticancéreux.”