On a retrouvé le pain perdu !

Éditorial et humeur - 27 janv. 13

Vieux dessert familial, il a repris son envol, depuis deux ou trois ans, dans nombre de bonnes brasseries. Le pain perdu, c’est du pain rassis dont on veut précisément qu’il ne se perde pas. Pour l’enrichir, on vous propose souvent de la brioche perdue, agrémentée de confiture de lait ou de caramel au beurre salé, ce qui contribue, bien sûr, à justifier son prix. Mais pourquoi pas ?

Voilà un dessert parmi bien d’autres qui joue sur notre penchant pour la nostalgie. Selon les étapes de notre vie, nous trouvons poussiéreuses ces vieilles recettes issues du refus de jeter, puis, nous y revenons. Pour, à notre tour, apprendre à nos enfants à ne pas gaspiller. Et comme c’est la crise…

Quelle mesure d’économie domestique pourrions-nous encore évoquer ? Consultez régulièrement la page “Astuces”, dans la colonne des conseils de Mariatotal. Faites de la chapelure avec votre vieux pain grillé ou votre pain rassis, faites votre sucre glace à la maison, etc. Sans oublier le j’y-fous-tout pour améliorer les restes ! Vous pouvez commencer par congeler la plupart de vos restes avant de prendre le temps de les recuisiner. C’est un bonheur de redécouvrir ses petites sachets. Pensez à les étiqueter. Il m’arrive souvent de me creuser la cervelle avant de retrouver ce que contient un sachet.

Saviez-vous que les Brésiliens désignent par beef Lavoisier, un plat de viande utilisant précisément des restes. Le chimiste français du XVIIIe siècle n’avait-il pas, en effet, tout compris avec son illustre formule “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” ?

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