Farofa

Préparation : 5 min Cuisson : 5 min

Pour 4 à 6 personnes

  • Farine de manioc de mouture moyenne (“mandioca”) : 250 grammes
  • Lardons : environ 80 grammes (facultatif)
  • Échalote : 1 assez grosse ou 1 oignon moyen
  • Huile de palme (dendê) ou d’olive : 1 petite cuillerée à soupe

Au Brésil, la farofa accompagne absolument tout et, pour commencer, bien sûr, la fameuse feijoada. Pas en grande quantité, mais elle se trouve toujours sur la table. C’est surprenant, mais on adore très vite. Ne l’achetez pas sous le nom de farine de manioc, mais sous la dénomination de “semoule de manioc”.

  1. Détaillez le lard en petits lardons allumettes, ou achetez-les tout prêts.
    J’ai coupé en lardons très fins du guanciale, comme pour les spaghetti alla carbonara. Son parfum est unique.
    Dans une grande poêle, faites-les suer tout doucement jusqu’à ce que la graisse sorte.
    Pour les végétariens, les lardons sont totalement facultatifs et même très souvent absents.

  2. Épluchez et hachez l’échalote ou l’oignon et faites dorer dans la graisse des lardons en montant légèrement la chaleur.

  3. Versez la farine de manioc par dessus et remuez avec une cuiller en bois.
    Ajoutez encore de l’huile et remuez jusqu’à ce que la farine dore.
    Du fait de la présence des lardons, ne salez pas trop.

Servez tiède ou froid, ce qui vous permet de préparer la farofa à l’avance.
Elle est souvent présentée dans des petites coupelles sur le côté de l’assiette.

“Si vous ne trouvez pas la farine de manioc brésilienne, adressez-vous aux épiceries de produits africains. Mais j’en ai trouvé dans une épicerie indienne, Royal Sweets-Broadway Foods, 90, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris (en venant du boulevard Magenta, gare de l’Est dans le dos, sur le trottoir de gauche, avant la rue du Château d’Eau). Le patron est de très bon conseil. Il vous donnera de la semoule (très fine) de manioc et vous vendra aussi de l’huile de palme.”

“Les intestins aguerris supporteront de l’huile de palme, comme le conseille mon ami de São Paulo (prononcez San-on Paoulo), Mauro, elle apporte un parfum unique. Mais commencez par l’huile d’olive.”

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