Le Beaumarchais, à la Bastille

Une mezzanine surplombe cet espace, avec une vue plongeante sur l’atelier : vous êtes dans l’ancien bureau du contremaître de cet atelier, confortablement installés, plus au calme, avec un beau point de vue sur les beaux volumes de cet établissement, tout en profitant de la clarté de la verrière.

Le chef Yann Devarieux s’est formé auprès de Jean-Luc François à l’hôtel Astor, puis auprès de Manuel Martinez au Relais Louis XIII (2 étoiles Michelin), quai des Grands-Augustins, à Paris.
Sa carte, qui respecte les saisons et les arrivages, propose six ou sept entrées (entre 7 et 13 euros), six viandes (de 17 à 30 euros), trois poissons (entre 17 et 29 euros) et cinq desserts (de 7 à 9 euros).
S’y ajoutent quelques en-cas servis à toute heure. Bref, de quoi se sentir chez soi au gré de son humeur.

Ce soir-là, après un accueil souriant, nous avons opté pour de délicieux cocktails en guise d’entrée. La carte des cocktails est particulièrement riche et tentante, à des prix raisonnables.
Pour la suite, nous avons dégusté un tartare de thon et avocat au yuzu délicieux. Le risotto aux calamars à la crème de chorizo cuit à la perfection.
Le pavé de veau et son jus corsé sur des asperges vertes rôties, cuit rosé, était fondant à souhait. La suggestion du chef, du turbot, a fait un heureux.
En dessert, nous avons choisi un très agréable minestrone de fruits avec une boule de glace au yaourt ou un magnifique fondant au chocolat avec une boule de glace à la vanille.
Le tout arrosé d’un excellent coteaux d’Aix rosé, facturé 19 euros, un prix suffisamment rare pour le souligner.

Il ressort de cette première soirée au Beaumarchais un sentiment de convivialité pas artificielle, avec des prix très raisonnables compte tenu de la qualité des mets dégustés.

Notez la formule déjeuner du lundi au samedi (entrée-plat ou plat-dessert à l’ardoise) à un tarif tout ce qu’il y a de plus démocartique : 15, 50 euros (plat direct : 11,90 euros).

N’oubliez pas le brunch tous les dimanches de 11 à 17 heures (25 euros).

Par ailleurs, le premier étage, “les appartements de Ninon” a été aménagé en salon privé avec vue sur l’hôtel particulier de Sagonne, où Ninon de Lenclos y tenait salon lorsqu’elle était propriétaire des lieux.

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