Le Bibent, adresse toulousaine de Christian Constant

Christian Constant, né à Montauban, à 60 kilomètres de Toulouse, a su ressusciter cette brasserie Belle Époque, tombée en faillite en 2009, et renouer avec lustres, dorures et immenses plafonds peints d’allégories tels qu’il en avait connu au Crillon dans les années quatre-vingt-dix.

Il est ici chez lui et sur ses terres. À ce titre, il nous sert ses classiques avec des produits de base locaux. Bien sûr, le foie gras est roi et entre dans la composition d’un grand nombre de plats à la carte, y compris les plus rustiques en apparence. Ou bien le canard. Et tout ça, sans minauderies.

Goûtez chou farci, oui, mais au foie gras et sur un risotto crémeux aux champignons ! Si vous préférez une purée, elle vous sera très facilement servie.

Pour finir, la glace à la vanille qui garnit la poire Belle Hélène se montre d’une onctuosité rare. Elle accompagne également la tarte Tatin formidablement caramélisée.
Et si un dessert ne vous tente pas, le garçon vous suggère un excellent fromage local entier, servi sur un présentoir à trois niveaux pour le pain et des ramequins de miel et de confiture si vous en souhaitez. Mieux : comme vous avez droit au fromage entier, le jeune homme, tout sourire, vous apporte ce que vous n’avez pas consommé, bien emballé.
Et on ne soulignera jamais assez la gentillesse dont vous êtes entouré.

Pour vous offrir ce moment de ravissement, le menu, à midi coûte 21 euros pour deux plats ou 29 euros pour trois. Si vous vous laissez séduire par la carte, comptez 35 à 50 euros.